Acquérir un bien immobilier est un investissement très intéressant et attractif, mais qui n’est pas donné à tout le monde. Le crédit immobilier devient alors une très bonne alternative. Toutefois, pour financer ce dernier, il est préférable d’opter pour le prêt in fine que pour le crédit amortissable classique dans certains cas. La souscription à un crédit immobilier in fine présente plusieurs avantages surtout pour les investisseurs locatifs.
Pas d’augmentation du patrimoine net pour la déclaration de l’IFI
En optant pour un prêt in fine, votre dette demeura la même jusqu’à la fin de votre crédit. Elle sera donc d’un montant identique à la valeur de l’immobilier neuf ou ancien que vous aurez acheté. Cela permet de ne pas accroître grandement votre patrimoine net jusqu’à la fin du crédit, pour ceux qui versent l’impôt sur la fortune immobilière.
Par contre, pour ceux qui sont tributaires de l’IFI, les bons de capitalisation pourraient être plus avantageux qu’une assurance vie en termes de fiscalité. En réalité, le bon de capitalisation est pris en compte à partir de sa valeur d’entrée, tandis que l’assurance vie est enchérie tous les ans. Vous devez alors opter pour la meilleure protection pour vos héritiers.
La défalcation des intérêts d’emprunt sur les revenus fonciers
Étant donné que vous ne payez pas de capital sur un prêt in fine, vous aurez donc à payer des intérêts plus élevés chaque mois. Toutefois, cela représente un profit fiscal assez conséquent pour les investisseurs locatifs dans l’immobilier neuf ou pour les particuliers qui sont fortement imposés sur leurs revenus.
En réalité, pour les investisseurs qui ont un taux d’imposition élevé (à partir de 30 % à 41 %), le montant de ces intérêts est déduit de leurs revenus fonciers. En compensation, lorsque vous déposez chaque mois de l’épargne sur une assurance vie assortie par votre banque, il produit des intérêts d’épargne. Ainsi, plus l’assurance vie est considérable et avec peu de frais, plus cet arrangement est financièrement rentable. Les bénéfices générés par l’assurance vie et les économies d’impôts vous permettront de couvrir les intérêts élevés que vous devez rembourser à votre banque.
Le nantissement produit des bénéfices
Votre épargne servant à restituer le capital doit être placée sur des produits fructueux. Elle générera donc des bénéfices et augmentera pendant toute la durée du prêt in fine. Ainsi, vous profiterez de l’impact de l’appui du crédit pour acheter le bien et aussi des sommes que vous recevrez en ayant capitalisé.
En somme, vous pourrez couvrir le coût élevé des intérêts du prêt in fine grâce à ces différentes manœuvres fiscales. Il s’agit bien sûr, de l’exonération des intérêts de l’emprunt, de la valorisation de votre épargne et de la déduction de l’IFI. Par ailleurs, le prêt in fine vous permettra d’assurer la protection de votre famille en cas de décès.
En effet, la souscription à une assurance emprunteur est indispensable pour tout crédit immobilier. Cette condition concerne aussi bien le prêt amortissable que le prêt in fine. Cette garantie sert de protection contre les risques de décès, de perte générale ou irréversible de l’autonomie. Si l’une de ces situations se produisait, votre assureur se chargerait de payer à la banque le capital que vous avez emprunté.
Parallèlement, si vous avez opté pour assortir à votre prêt in fine ou une assurance vie, votre famille aura en plus à disposition, le capital qui a servi de garantie à la banque. De plus, ils auront l’avantage de l’assurance vie qui exposera les conditions de passation rentable en termes de fiscalité. En clair, vos héritiers auront en plus d’un immobilier neuf payé, un capital nanti. Il est donc important de bien assurer un crédit in fine.